• Paragraphe précédent : la voiture d'Henri Vallée exposée au Musée des 24 HEURES DU MANS.
     
     

     

     
                                 
     
     
    Henri VALLEE est un enfant du pays, né le 30 Juin 1865. Son père était instituteur à FILLÉ mais il mourut quand son fils était en bas âge. La famille VALLÉE habitaient à l'emplacement exact de l'impasse Henri Vallée mais la maison a disparu car elle empiétait largement sur la chaussée. Par souci d'alignement, on décida de la détruire pour faire cette impasse.
     

    Deux hommes célèbres

    On voit très bien la maison des parents d'Henri Vallée à gauche qui empiétait sur la rue.
     

     
    On remarquera en passant à droite, au premier plan, la maison du maréchal ferrant

    Enfin, à gauche,  au premier plan, les deux institutrices prennent la pose devant l'école-mairie, propriétaires d'un terrain sur lequel il a été implanté - un siècle plus tard : vers 1985  - la MTL, elles décideront de le léguer au CCAS.

     

     


     

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    Les aptitudes d'Henri pour les choses de la mécanique et pour le dessin industriel décide Jules, son frère aîné, nettement plus âgé que lui, à le mettre en apprentissage dans un atelier de serrurerie.

    En 1884, Henri entre chez Amédée Bollée père qui construit des voitures depuis 1873. Le sachant habile mécanicien, Amédée Bollée lui confie le soin du Mail Coach commandé par le marquis de Broc.

    Mais désireux de parfaire ses connaissances, il part aux Etats Unis où il travaille dans un premier temps dans une scierie de Pittsburg puis dans une usine de la Nouvelle Orléans. De retour au Mans, le démon de l'invention commence à le posséder.
     
     

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    La voiture et la machine à écrire ont été exposés lors de la manifestation du 30 Octobre 1989 à FILLÉ organisée par le CLUB LOISIRS, objets aimablement prêtés par le Musée de l'Automobile.


    Ainsi, en 1887, à l'âge de 22 ans, il invente la machine à écrire, bien avant sa véritable percée dans les bureaux. De 1895 à 1902, Henri Vallée, constructeur automobile propose onze voitures à son catalogue, construites à la demande et pratiquement sur mesure. Chaque modèle, par le détail est unique. Mais la fabrication en série que pratiquent d'ailleurs, parallèlement, les frères Bollée aura eu raison de son entreprise.

     

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    brevet du15 Juillet 1896 pour voiture automobile construite par H. VALLEE
     

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    photos ci-dessus et ci-dessous d'une des toutes premières
    automobiles construites par Henri Vallée.
     
     
     documents remis par Monsieur Daniel TURGIS (AGNEAUX 50180) - via René GAIGNON
     
     
     
     
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    Dans les voitures de marque Henri Vallée s'y trouvait fixé un cadre à glissière qui permettait de dégager le moteur à la manière dont on retire un tiroir d'un meuble, une simple vis permettait de maintenir le moteur en place dans la voiture. Des courroies sans fin évitaient les problèmes des attaches et des allongements. Ainsi, elles n'avaient jamais besoin d'être raccourcies : le peu d'allongement qu'elles prenaient se corrigeant facilement avec le coulissement du moteur sur la glissière. Cette possibilité de sortir facilement le moteur de la voiture précédait de plusieurs décennies des réalisations semblables aux Etats Unis.
                                                    
    Toutes ces innovations étaient appréciées d'une certaine clientèle à la recherche des techniques les plus avancées pour une locomotion rapide alors qu'Henri Vallée ne pensait pas aux clients qui recherchaient avant tout des voitures simples et économiques. Beaucoup de concurrents avaient axé leur fabrication sur un seul modèle au prix de revient moins élevé. Ces efforts dispersés eurent des effets néfastes et en 1902, la S.A. Henri Vallée dût cesser son activité, non par insuffisance de techniques - ces modèles sont de qualité comme la célèbre pantoufle construite en 1899 voiture de compétition originale à plus d'un titre - ou par absence de recherches mais en en raison des prix non concurrentiels. Ce fut la faillite et Henri Vallée perdit une partie de sa fortune. Il vendit son usine et sa maison.
     
    Ces renseignements sont extraits d'un livre remis par : René GAIGNON.
     

    Deux hommes célèbres

    photo de la collection particulière de René GAIGNON

     
    Henri VALLÉE avait participé avec l'une de ses automobiles à la course de côte de GAILLON.
     
     
    L'automobile se vend mal, qu'à cela ne tienne, la motocyclette VALLÉE prendra le relais ! Après avoir vendu son usine et sa maison on le retrouve trois ans plus tard dans une fabrique de motocyclettes sise 29, rue Pasteur au Mans. Sur ce terrain du 29 de la rue Pasteur, il y construisit donc deux bâtiments en planches, l'un formé de trois pièces en enfilade qui lui servait de logement et l'autre faisait fonction d'atelier où il construisit en 1905 la première motocyclette à moteur à eau. Elles apparurent sur le marché dotées de moteurs mono-cylindriques à quatre temps, refroidis par circulation d'eau thermo-siphon, avec embrayage par tension de la courroie de transmission, la mise en marche se faisant à l'aide d'une manivelle. Elles étaient même pourvues d'une fourche avant élastique et d'une suspension de selle très efficace.
    Par rapport aux motos à moteur à ailettes, les motos à moteur à eau d'Henri Vallée présentaient divers avantages : le moteur à eau ne chauffe pas, ne "grippe" pas, use cinq fois moins d'huile et donne un rendement bien supérieur ; il s'arrête toujours lorsque l'on coupe l'allumage avec la poignée interruptrice alors que les moteurs à ailettes sans eau, lorsqu'ils sont très chauds continuent à marcher et sont la cause de nombreux accidents. Il ne "gomme" pas non plus à l'arrêt par suite de surchauffe de l'huile ; il monte les côtes les plus dures et les plus longues sans donner signe de fatigue .
    Ainsi, avec son moteur à eau, la motocyclette d'Henri Vallée pouvait être employée à poste fixe comme force motrice pour actionner diverses machines : aplatisseurs, concasseurs, coupe-racines, écrémeuses, barattes, pompes, etc... Elle pouvait également servir à actionner une dynamo pour l'éclairage des maisons.

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    Document remis par Monsieur SOULARD (85130 LES LANDES GENUSSON) - via René GAIGNON.
    Cette photo a été retrouvée il y a près de quarante ans (le pilote de la moto étant le grand-père de Monsieur Soulard).
     
    Sur la fourche à droite, sans doute, la marque de fabrique de l'usine Vallée 
     
    Enfin, malheureusement, la vente de motocyclettes ne marche pas mieux et en désespoir de cause, le Filléen s'improvise batelier sur un petit bateau ramené du Havre.
     
     

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    photo de la collection particulière de René GAIGNON

     
    A la fin de sa vie, Henri VALLÉE venait souvent en bateau à FILLÉ, on le voit ici à droite dans une embarcation s'approchant du pont (à droite).
     
    Après une dernière invention en 1914, cet homme disparaitra noyé à l'écluse des Planches.
     
    Ci-dessous, extrait du Journal "La Sarthe" du 9 Juillet 1916

    "Ce matin, vers 9 h30, Monsieur Henri VALLÉE, mécanicien, propriétaire du bateau-vapeur qui fait les services de la Raterie et Arnage, commit l'imprudence de se rendre sur ce barrage du Pont de Fer, pour y ouvrir quelques vannes. Il espérait ainsi faire baisser le plan d'eau et, permettre la sortie de son bateau.
     
    Monsieur Henri VALLÉE était accompagné de deux de ses ouvriers : MM. DOITEAU Albert et BENOIT Marcel. Au cours de son travail, Monsieur VALLÉE glissa si malheureusement qu'il tomba dans la Sarthe.
     
    Les deux ouvriers essayèrent de le saisir et de le maintenir mais ils ne purent y parvenir en raison de la rapidité du courant. Ils appelèrent aux secours ; on alla chercher la bouée de l'usine à gaz puis l'on prit un bateau mais ce ne fut qu'Lau bout de 20 minutes qu'il fut possible de retirer le corps du malheureux sur la berge non loin de son vapeur.
     
    Les soins les plus énergiques lui furent donnés par les personnes présentes et par M. BAZOGE, pharmacien, place de l'Eperon. On procéda à des piqûres, à des tractions rythmées de la langue et des inhalations d'oxygène. Pendant ce temps, on cherchait un docteur qu'il fut impossible de trouver.
     
    Le service de santé de la Caserne Négrier fut avisé. M. le médecin-major VALLON accompagné de plusieurs infirmiers vinrent immédiatement sur les lieux. Il fit continuer les tractions mais après une heure d'effort, il fallut admettre qu'il n'était plus possible de ranimer M. Henri VALLÉE.
     
    M. BERGER, commissaire de Police du 1er arrondissement a fait transporter le corps au domicile du défunt, 27, rue Pasteur.
     
    M. VALLÉE était bien connu dans notre ville. Beau-frère de M. GUILLOREAU, ancien marchand de cycles et conseiller municipal, il était l'un des inventeurs de la chambre à air pour cycles et sa marque a longtemps concurrencé celle de DUNLOP avec lequel il eut un procès que le manque de capitaux l'avait obligé à abandonner."
     
    extrait du Journal "La Sarthe" du 10 Juillet 1916 :
     
    "C'est le docteur PERSY qui a procédé aux constatations légales du décès de M. Henri VALLÉE dont nous avons relaté hier la triste mort.
     
    M. VALLÉE était âgé de 51 ans. Parmi les personnes qui ont essayé de le sauver, il convient de citer M. Henri BEDOUET, employé aux Chemins de Fer de l'État qui, arrivé l'un des premiers sur le pont, s'engagea sur les planches recouvertes d'eau et s'efforça d'attirer le corps à l'aide d'un crochet.
     
    Une jeune fille, dont le père est l'éclusier des Planches, passant courageusement sur le barrage, fit également tout son possible pour aider les sauveteurs."
     
    extraits recueillis par René Gaignon et retranscris sur le bulletin de la "ROUE TOURNE" de Juin 1989.
     
    Le bateau aura causé sa perte à l'âge de 51 ans plongeant la mémoire d'Henri Vallée dans un long silence jusqu'à ce week-end des 13 et 14 Octobre 1989 où la Municipalité de FILLÉ et le CLUB LOISIRS réunis ont organisé une exposition avec diaporama en trois volets sur les 24 heures du Mans, l'évolution de l'automobile et les plus belles voitures du mans. Un prototype très ressemblant de la machine à écrire créée par Henri Vallée fut le clou de l'exposition, aimablement prêté pour la circonstance par la Ville du Mans.

    Le dimanche par un temps magnifique, une concentration de véhicules de collection devait complèter cet hommage à Henri Vallée.

    Le corps d'Henri Vallée repose au cimetière de Fillé. Sa tombe se trouve au fond du cimetière, à gauche de l'allée centrale, près de la chapelle. En 1898, Henri Vallée avait acheté une concession au cimetière de Fillé pour lui et les siens.

    Bien peu se souviennent de lui. Reconnu comme un véritable prophète de la mécanique, inventeur, constructeur, coureur automobile, ce petit homme barbu, au front haut où brillaient des yeux pétillant d'intelligence était un sage qui acceptait placidement son sort, très simple et très droit, il était aimé de tout son entourage et éprouvait un parfait mépris de l'argent ainsi que de ceux qui en faisaient étalage.
     
     
     
     



     
     
     
    Il forma quantité de jeunes ouvriers non seulement sur le plan professionnel mais aussi sur le plan moral.
     
     

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    photo collection personnelle
     
    LE DIMANCHE 14 OCTOBRE 1989, UNE EXPOSITION CONSACRÉE A SES INVENTIONS ET UN RASSEMBLEMENT DE VÉHICULES DE COLLECTION SUR LE PARKING DU STADE A COMPLÉTÉ CET HOMMAGE A HENRI VALLÉE PUIS COMME DE COUTUME DANS CES OCCASIONS, UN VIN D'HONNEUR A ÉTÉ OFFERT A LA SALLE DES FÊTES QUI PORTE SON NOM.
     
    A DROITE DE LA PHOTO, PRES DU CONDUCTEUR DU VÉHICULE ANCIEN, GÉRARD CHOISNET QUI VENAIT D"ÊTRE ÉLU MAIRE EN MARS 1989.

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    Une autre famille habitant rue du Passeur a eu un fils qui eut à son époque une certaine célébrité : la famille TROUVE. (les familles TROUVE et VALLEE habitaient en face l'une de l'autre, la famille TROUVE habitait la maison qui fut pendant un temps une épicerie).

    En effet, Ariste TROUVE-CHAUVEL né à LA SUZE le 29 Octobre 1805 (17 brumaire de l'an 14), homme politique français décédé dans l'oubli à Paris, le 14 Octobre 1883, était le fils de René Trouvé, marchand tanneur, né le 7 Mars 1781 à Fillé sur Sarthe.


    Après de brillantes études, dès 1834, il se lance en politique en devenant membre du conseil municipal du Mans.
    - en 1838, il crée la Banque Commerciale Industrielle Agricole de la Sarthe ;
    - le 19 Mars 1840, il devient le Maire du Mans ;
    - en 1847, il crée la Compagnie de Navigation Fluviale de l'Ouest ;
    - le 15 Mai 1848, il devient Préfet de Police de Paris ;
    - le 21 Octobre 1848, il obtient que le tracé definitif de la voie ferrée Paris-Rennes passe par LE MANS alors en concurrence avec ALENÇON ;
    - le 25 Octobre 1848, il devient ministre des Finances du gouvernement Cavaignac.

    Opposé à Louis-Napoléon Bonaparte élu à la présidence de la République le 10 Décembre 1848, il est emporté par la vague bonapartiste.
    Battu aux élections, il revient à la Suze où il dirigea la tannerie familiale.
    A l'annonce du coup d'état du 2 Décembre 1851, croyant à une opposition durable, il soulève et arme ses tanneurs. Mais après l'échec de soulèvement,  il est contraint à l'exil durant lequel il rencontre à plusieurs reprises VICTOR HUGO.
     

     

     

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    Ariste Trouvé-Chauvel fut ministre des finances sous le gouvernement de Louis-Eugène CAVAIGNAC

    général et homme politique français









    Source et informations :
    biographie d'HENRI VALLEE (1865-1916) inventeur, constructeur et coureur automobile remis et signé René GAIGNON et qu'il a dédicacé lui-même à l'attention de Monsieur le Maire de FILLE, Janvier 1991.
    illustrations extraites du livre précité.

    Divers documents remis par René GAIGNON sur HENRI VALLEE (ceux concernant l'une des toutes premières voitures lui ont été remises par MonsieurTURGIS d'AGNEAUX et celle concernant la motocyclette type 1905 lui a été remise par Monsieur SOULARD des LANDES-GENUSSON.
    Sources bibliographiques : Henri Vallée "le prophète" : l'Automobile a 111 ans... rue LA CENOMANE - quatrième année n° 13 - été 1984.
    Concernant Ariste Jacques Trouvé Chauvel :
    Source et informations sur le site "Ariste Jacques Trouvé-Chauvel, wikipédia"

    La revue CENOMANE revue trimestrielle -  4ème année n° 13 "L'automobile a 111 ans" - Henri Vallée "le prophète".
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    Le 20 Mai 1888, Monsieur Charles de VAUGUION, commandeur de la Légion d'Honneur est élu Maire de FILLÉ et réélu le 15 Mai 1892

     

     

     

    On se souvient d'un chapitre de Fillé-sur-sarthe avant la Révolution :

     

    "En 1759,  Louis François Daniel de Beauvais, écuyer, se rendait acquéreur du château du Gros Chesnay et de ses dépendances. Ils transmettent ensuite à leur fille aînée Adélaïde-Victoire Daniel de Beauvais, épouse de Monsieur De Fontaine de Saint-Victor, la terre du Gros-Chesnay et à leur fils Aimé Joseph Daniel de Vauguion, écuyer, le manoir de la Beunêche.

     

    Ce dernier laisse à sa mort La Beunèche à Aimé Charles Daniel de Vauguion, son second fils, qui lui-même transmet La Beunèche à son fils Monsieur Charles Jean Daniel de Vauguion.

     

    Né en 1826, et ancien militaire de l'École Militaire de Saint-Cyr, Monsieur Charles de Vauguion se fait glorieusement remarquer comme capitaine au 3ème tirailleurs algériens, dans la guerre du Mexique. Démissionnaire à sa rentrée en France, il reprend du service pendant la guerre de 1870 et à la fin de la campagne reçoit la cravate de commandeur de la Légion d'Honneur. En 1866, il avait épousé Melle Charlotte de Préfeln qui, aujourd'hui encore (*) est propriétaire de la Beunèche et nous permet, en ce jour, de garder ce délicieux manoir au milieu d'une verdoyante campagne, un souvenir de fraîcheur enchanteresse et de calme et exquise beauté."

     

    extrait d'un article publié par Monsieur Cordonnier-Détrie sur la Revue Historique et Archéologique du Maine en Avril-Mai 1924. Source BNF Gallica

     

    (*) La publication date d'Avril/Mai 1924.

     

    Par ailleurs dans la même revue, l'auteur de l'article nous précise, à la page 155 :

    "Vauguion est un ancien fief à l'entrée du bourg de Roëzé,(*) le long de la Sarthe. Ce nom sera souvent retrouvé chez les seigneurs de la Beunèche et il est pris définitivement par la famille Daniel de Beauvais, dès la moitié du XVIII° siècle. Sur la carte d'État-major au 80 000° le nom est orthographié : Vauguyon. Il ne subsiste aujourd'hui à cet endroit que deux fermes transformées depuis peu en maison d'habitation."

    extrait de la Revue Historique et Archéologique du Maine -  avril/mai 1924 - Source BNF Gallica

    Il est effectivement question de ce fief dans la rubrique "Le domaine de Buffe et la seigneurie du Gros-Chesnay" au moment où les époux Mesnard abandonnèrent le château de Buffe pour celui du Gros Chesnay en annexant à cette terre  la Seigneurie de Spay et celle de Roëzé partagée par les seigneurs de la Suze par la réunion au Gros Chesnay des fiefs de Vauguyon et la Beunèche.

     

     

     Après sa campagne, Monsieur Charles de Vauguion se retirait pour devenir Maire de Fillé en 1888 et réélu en 1892.

     

     Monsieur Charles de Vauguion se distingua particulièrement pendant la guerre de 1870, eut égard la déposition faite par son supérieur le Général de Marivault publié le 3 Août 1871 dont couverture ci-dessus :

    MONSIEUR CHARLES DE VAUGUION, ÉLU MAIRE DE FILLÉ EN 1888 et 1892.   Le 20 Mai 1888, Monsieur Charles de VAUGUION, commandeur de la Légion d'Honneur est élu Maire de FILLÉ et réélu le 15 Mai 1892.

     

     Ci-dessous extraits d'un rapport adressé par le Général de Marivault au Général Chanzy et

    télégramme de Monsieur le Général de Vauguion au Général de Marivault :

     

    MONSIEUR CHARLES DE VAUGUION, ÉLU MAIRE DE FILLÉ EN 1888 et 1892.   Le 20 Mai 1888, Monsieur Charles de VAUGUION, commandeur de la Légion d'Honneur est élu Maire de FILLÉ et réélu le 15 Mai 1892.

     

     

    et voici, ci-dessous, un extrait de la lettre envoyée par le Chef d'État Major du Général Marivault - donc, Monsieur de Vauguion -  au Ministre de la Guerre :

     

    MONSIEUR CHARLES DE VAUGUION, ÉLU MAIRE DE FILLÉ EN 1888 et 1892.   Le 20 Mai 1888, Monsieur Charles de VAUGUION, commandeur de la Légion d'Honneur est élu Maire de FILLÉ et réélu le 15 Mai 1892.

    Par ailleurs, dans le Journal Officiel de la République Française du 16 Janvier 1884 reprenant en page 435 les rapports de séance du 15 Janvier 1874, Monsieur le Général de Marivault fait encore l'éloge de son Chef d'État Major : "le colonel de Vauguion, ancien et brillant officiler de l'Armée du Mexique.

     SOURCE DES DIFFÉRENTS EXTRAITS : B.N.F.Gallica

     

    MONSIEUR CHARLES DE VAUGUION, ÉLU MAIRE DE FILLÉ EN 1888 et 1892.   Le 20 Mai 1888, Monsieur Charles de VAUGUION, commandeur de la Légion d'Honneur est élu Maire de FILLÉ et réélu le 15 Mai 1892.

     

     

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    Précédemment, pendant la mandature de Monsieur GARNIER, le 6 février 1885, a eu lieu le pillage du château du Gros-chesnay par un sous-lieutenant venant de Roëzé avec une trentaine d'hommes et deux chariots. Le pillage a duré quatre heures et le butin entassé dans les voitures. Il est vrai que le sous-lieutenant s'est muni d'une justification : le garde, prétend-il a menacé la veille ses hommes avec une fourche !

    (Source : gallica BNF La lecture pour tous - Journal illustré année 1885)

     

     

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    "La Lanterne"(*), journal politique quotidien publie le 14 Février 1888 un article consternant sous le titre :

    "UN ENFANT MARTYR Une enquête nécéssaire" au sujet de sévices physiques déplorables appliqués à un petit parisien de 8 ans et dont les faits se sont déroulés à Fillé (voir article ci-après) lesquels "soulèvent l'indignation des honnêtes gens de la commune"; "des sévices qui font frémir d'horreur" : 

     

    Le 20 Mai 1888, Monsieur Charles de VAUGUION, commandeur de la Légion d'Honneur est élu Maire de FILLÉ et réélu le 15 Mai 1892

    extrait du journal La Lanterne du 14.2.1888 Source : BNF. Gallica

    (*) La Lanterne était un quotidien violemment anticlérical et républicain.

     

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    En 1892 commença la construction du chemin n° 7 dit de la "Richardière". Dès la fin décembre de cette même année, une période de froid glacial eut lieu sur notre territoire jusqu'au 25 janvier 1893. Les minima atteignirent - 12°  au Mans. La Sarthe, comme toutes les rivières, fut gelée.  L'hiver 1894/1895 fut tout aussi rigoureux  : la terre était gelée jusqu'à 65 cm de profondeur et c'est surtout notre région et avec elle, tout l'Ouest de la France qui fut particulièrement touchée. 

    En 1893 une sécheresse exceptionnelle sévit et il fut accordé une subvention à répartir entre les agriculteurs nécessiteux et les plus dignes d'intérêt.

     

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  • Le chemin de fer


    "Le sifflet du train qui file à travers la campagne enténébrée m'arrive au fond d'un univers fictif"

    Simone de Beauvoir (1908-1986)

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