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    Le 20 Mai 1888, Monsieur Charles de VAUGUION, commandeur de la Légion d'Honneur est élu Maire de FILLÉ et réélu le 15 Mai 1892

     

     

     

    On se souvient d'un chapitre de Fillé-sur-sarthe avant la Révolution :

     

    "En 1759,  Louis François Daniel de Beauvais, écuyer, se rendait acquéreur du château du Gros Chesnay et de ses dépendances. Ils transmettent ensuite à leur fille aînée Adélaïde-Victoire Daniel de Beauvais, épouse de Monsieur De Fontaine de Saint-Victor, la terre du Gros-Chesnay et à leur fils Aimé Joseph Daniel de Vauguion, écuyer, le manoir de la Beunêche.

     

    Ce dernier laisse à sa mort La Beunèche à Aimé Charles Daniel de Vauguion, son second fils, qui lui-même transmet La Beunèche à son fils Monsieur Charles Jean Daniel de Vauguion.

     

    Né en 1826, et ancien militaire de l'École Militaire de Saint-Cyr, Monsieur Charles de Vauguion se fait glorieusement remarquer comme capitaine au 3ème tirailleurs algériens, dans la guerre du Mexique. Démissionnaire à sa rentrée en France, il reprend du service pendant la guerre de 1870 et à la fin de la campagne reçoit la cravate de commandeur de la Légion d'Honneur. En 1866, il avait épousé Melle Charlotte de Préfeln qui, aujourd'hui encore (*) est propriétaire de la Beunèche et nous permet, en ce jour, de garder ce délicieux manoir au milieu d'une verdoyante campagne, un souvenir de fraîcheur enchanteresse et de calme et exquise beauté."

     

    extrait d'un article publié par Monsieur Cordonnier-Détrie sur la Revue Historique et Archéologique du Maine en Avril-Mai 1924. Source BNF Gallica

     

    (*) La publication date d'Avril/Mai 1924.

     

    Par ailleurs dans la même revue, l'auteur de l'article nous précise, à la page 155 :

    "Vauguion est un ancien fief à l'entrée du bourg de Roëzé,(*) le long de la Sarthe. Ce nom sera souvent retrouvé chez les seigneurs de la Beunèche et il est pris définitivement par la famille Daniel de Beauvais, dès la moitié du XVIII° siècle. Sur la carte d'État-major au 80 000° le nom est orthographié : Vauguyon. Il ne subsiste aujourd'hui à cet endroit que deux fermes transformées depuis peu en maison d'habitation."

    extrait de la Revue Historique et Archéologique du Maine -  avril/mai 1924 - Source BNF Gallica

    Il est effectivement question de ce fief dans la rubrique "Le domaine de Buffe et la seigneurie du Gros-Chesnay" au moment où les époux Mesnard abandonnèrent le château de Buffe pour celui du Gros Chesnay en annexant à cette terre  la Seigneurie de Spay et celle de Roëzé partagée par les seigneurs de la Suze par la réunion au Gros Chesnay des fiefs de Vauguyon et la Beunèche.

     

     

     Après sa campagne, Monsieur Charles de Vauguion se retirait pour devenir Maire de Fillé en 1888 et réélu en 1892.

     

     Monsieur Charles de Vauguion se distingua particulièrement pendant la guerre de 1870, eut égard la déposition faite par son supérieur le Général de Marivault publié le 3 Août 1871 dont couverture ci-dessus :

    MONSIEUR CHARLES DE VAUGUION, ÉLU MAIRE DE FILLÉ EN 1888 et 1892.   Le 20 Mai 1888, Monsieur Charles de VAUGUION, commandeur de la Légion d'Honneur est élu Maire de FILLÉ et réélu le 15 Mai 1892.

     

     Ci-dessous extraits d'un rapport adressé par le Général de Marivault au Général Chanzy et

    télégramme de Monsieur le Général de Vauguion au Général de Marivault :

     

    MONSIEUR CHARLES DE VAUGUION, ÉLU MAIRE DE FILLÉ EN 1888 et 1892.   Le 20 Mai 1888, Monsieur Charles de VAUGUION, commandeur de la Légion d'Honneur est élu Maire de FILLÉ et réélu le 15 Mai 1892.

     

     

    et voici, ci-dessous, un extrait de la lettre envoyée par le Chef d'État Major du Général Marivault - donc, Monsieur de Vauguion -  au Ministre de la Guerre :

     

    MONSIEUR CHARLES DE VAUGUION, ÉLU MAIRE DE FILLÉ EN 1888 et 1892.   Le 20 Mai 1888, Monsieur Charles de VAUGUION, commandeur de la Légion d'Honneur est élu Maire de FILLÉ et réélu le 15 Mai 1892.

    Par ailleurs, dans le Journal Officiel de la République Française du 16 Janvier 1884 reprenant en page 435 les rapports de séance du 15 Janvier 1874, Monsieur le Général de Marivault fait encore l'éloge de son Chef d'État Major : "le colonel de Vauguion, ancien et brillant officiler de l'Armée du Mexique.

     SOURCE DES DIFFÉRENTS EXTRAITS : B.N.F.Gallica

     

    MONSIEUR CHARLES DE VAUGUION, ÉLU MAIRE DE FILLÉ EN 1888 et 1892.   Le 20 Mai 1888, Monsieur Charles de VAUGUION, commandeur de la Légion d'Honneur est élu Maire de FILLÉ et réélu le 15 Mai 1892.

     

     

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    Précédemment, pendant la mandature de Monsieur GARNIER, le 6 février 1885, a eu lieu le pillage du château du Gros-chesnay par un sous-lieutenant venant de Roëzé avec une trentaine d'hommes et deux chariots. Le pillage a duré quatre heures et le butin entassé dans les voitures. Il est vrai que le sous-lieutenant s'est muni d'une justification : le garde, prétend-il a menacé la veille ses hommes avec une fourche !

    (Source : gallica BNF La lecture pour tous - Journal illustré année 1885)

     

     

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    "La Lanterne"(*), journal politique quotidien publie le 14 Février 1888 un article consternant sous le titre :

    "UN ENFANT MARTYR Une enquête nécéssaire" au sujet de sévices physiques déplorables appliqués à un petit parisien de 8 ans et dont les faits se sont déroulés à Fillé (voir article ci-après) lesquels "soulèvent l'indignation des honnêtes gens de la commune"; "des sévices qui font frémir d'horreur" : 

     

    Le 20 Mai 1888, Monsieur Charles de VAUGUION, commandeur de la Légion d'Honneur est élu Maire de FILLÉ et réélu le 15 Mai 1892

    extrait du journal La Lanterne du 14.2.1888 Source : BNF. Gallica

    (*) La Lanterne était un quotidien violemment anticlérical et républicain.

     

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    En 1892 commença la construction du chemin n° 7 dit de la "Richardière". Dès la fin décembre de cette même année, une période de froid glacial eut lieu sur notre territoire jusqu'au 25 janvier 1893. Les minima atteignirent - 12°  au Mans. La Sarthe, comme toutes les rivières, fut gelée.  L'hiver 1894/1895 fut tout aussi rigoureux  : la terre était gelée jusqu'à 65 cm de profondeur et c'est surtout notre région et avec elle, tout l'Ouest de la France qui fut particulièrement touchée. 

    En 1893 une sécheresse exceptionnelle sévit et il fut accordé une subvention à répartir entre les agriculteurs nécessiteux et les plus dignes d'intérêt.

     

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